SECRETS D'EMBOUTEILLAGE
Vous le savez, une fois votre whisky distillé puis vieilli (pendant un minimum de 3 ans !), il est nécessaire de l’embouteiller afin qu’il arrive dans les rayons de votre caviste en ligne préféré ! Certaines distilleries possèdent leur propre ligne d’embouteillage sur site, comme par exemple Bruichladdich sur l’île d’Islay, quand d’autres préfèrent faire appel à des prestataires extérieurs pour des raisons à la fois matérielles, humaines et financières.
Pendant les années 1990, seuls 2% du whisky produit en Écosse était embouteillé en tant que single malt, le reste partant pour la production de blended whisky (voire typologie des différents types de whisky). Ce pourcentage est en nette augmentation depuis le début des années 2000 mais reste cependant toujours minoritaire (environ 10% aujourd’hui).
Réduction et ABV (Alcohol By Volume)
Si votre whisky est embouteillé tel quel à la sortie du fût sans réduction à l’eau pour atteindre un degré alcoolémique plus faible, on parle d’un brut de fût, ou en anglais « cask strength » (si tel est le cas, l’étiquette le mentionne toujours). Leur teneur en alcool varie évidemment selon la durée de vieillissement, le type de fût etc. et peut varier de 40° à plus de 60° au compteur ! Nous vous conseillons d’y ajouter quelques gouttes d’eau à votre convenance afin d’en apprécier au mieux les arômes.
La plupart des whiskies que vous trouverez sont cependant embouteillés à 40° après réduction. Pourquoi ? Tout d’abord, afin de pouvoir porter l’appellation « whisky », la loi impose ce degré d’alcool minimum de 40°. Mais ce choix n’est en réalité pas du tout lié à des questions techniques ou d’hygiène, il s’agit d’une décision politique datant de 1917. Cependant, plus le degré d’alcool est bas, plus le risque de perdre les arômes venant des substances les plus délicates (volatiles) est important. Faites la comparaison vous-même entre un whisky titrant à 40° et l’autre à 46°, vous nous en direz des nouvelles.
Pendant les années 1990, seuls 2% du whisky produit en Écosse était embouteillé en tant que single malt, le reste partant pour la production de blended whisky (voire typologie des différents types de whisky). Ce pourcentage est en nette augmentation depuis le début des années 2000 mais reste cependant toujours minoritaire (environ 10% aujourd’hui).
Réduction et ABV (Alcohol By Volume)
Si votre whisky est embouteillé tel quel à la sortie du fût sans réduction à l’eau pour atteindre un degré alcoolémique plus faible, on parle d’un brut de fût, ou en anglais « cask strength » (si tel est le cas, l’étiquette le mentionne toujours). Leur teneur en alcool varie évidemment selon la durée de vieillissement, le type de fût etc. et peut varier de 40° à plus de 60° au compteur ! Nous vous conseillons d’y ajouter quelques gouttes d’eau à votre convenance afin d’en apprécier au mieux les arômes.
La plupart des whiskies que vous trouverez sont cependant embouteillés à 40° après réduction. Pourquoi ? Tout d’abord, afin de pouvoir porter l’appellation « whisky », la loi impose ce degré d’alcool minimum de 40°. Mais ce choix n’est en réalité pas du tout lié à des questions techniques ou d’hygiène, il s’agit d’une décision politique datant de 1917. Cependant, plus le degré d’alcool est bas, plus le risque de perdre les arômes venant des substances les plus délicates (volatiles) est important. Faites la comparaison vous-même entre un whisky titrant à 40° et l’autre à 46°, vous nous en direz des nouvelles.
Chill-filtered ? Un-chillfiltered ? Késako ?
Ce terme complexe correspond à une étape appelée « filtration à froid », avant la mise en bouteille. Il s’agit d’un processus supprimant certaines substances susceptibles de nuire au produit final. En réalité, cette étape est effectuée purement pour des raisons cosmétiques : un whisky non filtré risque de devenir trouble si l’on y ajoute de l’eau ou des glaçons, une réaction considérée comme indésirable par les consommateurs.
Il est également important de noter qu’un whisky titrant à plus de 46° n’a pas besoin de passer cette étape de filtration à froid puisque la plus grande teneur en alcool permet d’éviter le phénomène.
Mais depuis quelques années, les expressions portant la mention « not chill-filtered » ont le vent en poupe. La tendance pour les produits artisanaux, bio ou encore locaux a permis de mettre la notion de qualité au cœur des attentes des consommateurs et la filtration à froid, qui supprimait certaines substances aromatiques et donc altérait le caractère profond du whisky, est désormais considérée comme une sorte de sacrilège par les amateurs de la boisson ambrée !
Embouteillage officiel VS Embouteillage indépendant
Une fois le whisky embouteillé, il se divise en plusieurs familles : les embouteillages officiels (ou « OB ») lorsque que celui-ci est embouteillé sous le nom de la distillerie qui le produit ; et les embouteillages indépendants (ou « négoce ») lorsqu’ils sont embouteillés via l’intermédiaire d’entreprises ne possédant pas elles-mêmes de distillerie et achetant uniquement du stock à celles-ci. Quelques noms connus : Gordon & Macphail, Blackadder, Douglas Laing, Robert Graham, The Scotch Malt Whisky Society, The Whisky Agency…
Depuis quelques années, les embouteillages indépendants sont particulièrement tendances et présentent des avantages non-négligeables : ils permettent au consommateur d’avoir accès à des whiskies de qualité souvent pour un prix raisonnable, et se trouve être également une source de revenu supplémentaire pour les distilleries.
Certains embouteilleurs vont même plus loin, en achetant le distillat au sortir de l’alambic pour le faire vieillir dans leurs propres chais – leur permettant de mettre en œuvre leurs propres stratégies de vieillissement et commercialiser des whiskies uniques, que la distillerie d’origine n’aurait jamais mis sur le marché. Une aubaine pour le consommateur curieux !
Ce terme complexe correspond à une étape appelée « filtration à froid », avant la mise en bouteille. Il s’agit d’un processus supprimant certaines substances susceptibles de nuire au produit final. En réalité, cette étape est effectuée purement pour des raisons cosmétiques : un whisky non filtré risque de devenir trouble si l’on y ajoute de l’eau ou des glaçons, une réaction considérée comme indésirable par les consommateurs.
Il est également important de noter qu’un whisky titrant à plus de 46° n’a pas besoin de passer cette étape de filtration à froid puisque la plus grande teneur en alcool permet d’éviter le phénomène.
Mais depuis quelques années, les expressions portant la mention « not chill-filtered » ont le vent en poupe. La tendance pour les produits artisanaux, bio ou encore locaux a permis de mettre la notion de qualité au cœur des attentes des consommateurs et la filtration à froid, qui supprimait certaines substances aromatiques et donc altérait le caractère profond du whisky, est désormais considérée comme une sorte de sacrilège par les amateurs de la boisson ambrée !
Embouteillage officiel VS Embouteillage indépendant
Une fois le whisky embouteillé, il se divise en plusieurs familles : les embouteillages officiels (ou « OB ») lorsque que celui-ci est embouteillé sous le nom de la distillerie qui le produit ; et les embouteillages indépendants (ou « négoce ») lorsqu’ils sont embouteillés via l’intermédiaire d’entreprises ne possédant pas elles-mêmes de distillerie et achetant uniquement du stock à celles-ci. Quelques noms connus : Gordon & Macphail, Blackadder, Douglas Laing, Robert Graham, The Scotch Malt Whisky Society, The Whisky Agency…
Depuis quelques années, les embouteillages indépendants sont particulièrement tendances et présentent des avantages non-négligeables : ils permettent au consommateur d’avoir accès à des whiskies de qualité souvent pour un prix raisonnable, et se trouve être également une source de revenu supplémentaire pour les distilleries.
Certains embouteilleurs vont même plus loin, en achetant le distillat au sortir de l’alambic pour le faire vieillir dans leurs propres chais – leur permettant de mettre en œuvre leurs propres stratégies de vieillissement et commercialiser des whiskies uniques, que la distillerie d’origine n’aurait jamais mis sur le marché. Une aubaine pour le consommateur curieux !